Filmographie

Documentaires

Israël et les Arabes

Une paix insaisissable, série de 6 documentaires de 55 mn (Royaume-Uni, 2005). À travers des archives inédites et des interviews exclusives, la série retrace les étapes du conflit israélo-arabe de 1948 à 2005 et passe au crible la succession des tentatives diplomatiques. À l’appui, les témoignages des principaux acteurs de la crise au Proche-Orient.

 

D’une seule voix

Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi, va les chercher chez eux, de part et d’autre du mur, pour les inviter à une tournée surprenante.

 

This is my land

L’histoire du conflit israélo-palestinien enseigné dans les systèmes éducatifs israélien et palestinien (public, arabe et religieux). Le film entrelace l’histoire de six écoles et professeurs, que l’on suit, construisant pour le spectateur les différents univers, parfois divergents, des enseignants.

 

Fictions

Et il y eut un matin…

Les situations surréalistes, les injustices et les drames engendrés par la situation politique en Terre Sainte sont réunis dans le film pudique et métaphorique d’Eran Kolirin : Sami vit à Jérusalem avec sa femme et leur fils Adam. Le mariage de son frère l’oblige à retourner le temps d’une soirée dans le village palestinien où il a été élevé. Il devra y rester plus longtemps que prévu.

It must be heaven

Nazareth, Paris, New York… Comme un Candide qui s’éloigne de son pays natal, le Palestinien Elia Suleiman porte un regard faussement naïf sur son peuple, et les terres promises qui l’attirent. Son regard est avant tout poétique ou décalé, parfois incisif lorsqu’il met en avant l’absurdité des situations. Cette fable se regarde comme une promenade ponctuée de questions sur l’identité et l’appartenance à une terre. 

Miral

En 1948 Hind, palestinienne, recueille un groupe d’enfants victimes d’une attaque israélienne. Ainsi naît le pensionnat Dar Al Tifel. En 1978, Miral, fillette de 7 ans y est conduite par son père Jamal à l’institut.Elle se trouve, à 17 ans, à l’heure des choix, partagée entre la défense de son peuple par la force, et l’idée que l’éducation est la seule solution. Histoire de destinées qui s’entrelacent sur trois générations.

 

La Fiancée syrienne

Aujourd’hui est le jour le plus triste de la vie de Mona qui doit épouser une vedette de la télévision syrienne. D’origine druze, Mona vit sur le plateau du Golan, région frontalière de la Syrie occupée par Israël depuis la guerre des Six Jours. Et Mona sait qu’elle ne pourra plus jamais revenir sur le plateau qui l’a vu naître. C’est sans compter les tracasseries administratives qui l’attendent…

 

Va, vis et deviens

Sévèrement touchée par la famine qui atteint toute l’Afrique de l’Ouest, une mère se réfugie avec son fils au Soudan. L’Etat d’Israël propose aux milliers de juifs éthiopiens de s’installer en Israël. Chrétienne, elle convainc son fils de 9 ans de se faire passer pour un juif afin d’échapper à la famine. Le stratagème fonctionne et le petit «Schlomo» est adopté par une famille française sépharade établie à Tel-Aviv.

Les Citronniers

Salma vit dans un village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Salma va trouver une alliée inattendue en la personne de Mira, l’épouse du ministre. Entre les deux femmes s’établit une complicité qui va bien au-delà du conflit.

Le Cochon de Gaza

Un pêcheur palestinien attrape dans ses filets un cochon vietnamien. Tiraillé entre sa foi musulmane, son envie d’améliorer la vie de son épouse, payer ses dettes et la réalité du conflit, Jaafar décide d’entreprendre avec son cochon un commerce des plus insolites avec une jeune colon russo-israélienne, Yelena.

Amerrika

Mouna, divorcée et mère d’un adolescent, est une femme palestinienne enthousiaste et optimiste. Au cœur des Territoires palestiniens, le quotidien est pourtant éprouvant et l’horizon morose. Un jour, quitter cette vie et aller travailler aux États-Unis devient possible. Elle part alors avec son fils Fadi rejoindre sa sœur installée depuis 15 ans au fin fond de l’Illinois.

Gaza mon amour

Issa, un pêcheur de soixante ans, souhaite demander sa main à Siham, une couturière. Parallèlement, il découvre une statue antique d’Apollon dans son filet de pêche. Les autorités locales apprennent l’existence de ce trésor embarrassant qu’Issa a caché chez lui. Un film des frères Arab et Tarzan Nasser.

200 mètres

Mustafa vit d’un côté du Mur israélien, Salwa et les enfants de l’autre, à 200 mètres de distance. Ils résistent avec toute la ruse et la tendresse nécessaires pour vivre comme tout le monde, alors qu’un incident grave vient bouleverser cet équilibre. Pour retrouver son fils blessé de l’autre côté, le père se lance dans une odyssée à travers les checkpoints, passager d’un minibus clandestin où les destins de chacun se heurtent aux entraves les plus absurdes.

Fix ME

Raed, auteur réalisateur, souffre de maux de tête, au propre comme au figuré qui complique sa vie quotidienne. C’est l’occasion pour lui,  au sein d’une psychothérapie, d’analiser sa place dans la société palestinienne. Avec ironie et poésie, il filme ses échanges.

Une bouteille dans la mer de Gaza

Tal, une jeune Française habitant en Israël, à la suite d’un attentat , envoie dans une bouteille à la mer son désir de correspondre avec une personne “d’en face”. D’après le livre de Valérie Zenatti, une très belle histoire d’amitié en français entre Tal et Naïm, un Gazaoui de 20 ans.